Ubiquity to Eternity; timeless extermination – (V0.1) Pitch & intro


Rob-ware eternitySpéciale dédicace aux Éternels doués d’ubiquité © ΩΨΟ

inspiré d’un rêve récurrent cette nuit alors que j’étais convié à

La Java pour une soirée BBO-Bye Bye Ocean

Tout commence, il était une fois, par une nuit au sommeil perturbé, alors que d’autres dansent. En voyage organisé, j’arrive en compagnie d’un groupe sur une ile au cœur de l’océan indien. Mer calme et transparente, paysage contrasté avec les rochers abrupts plongeants dans les eaux paisibles, et, plus haut sur la colline, les échos d’une étrange mélopée sur un beat techno, comme une plainte de la nature qui descend de la jungle dense.

1977303Le voyage…comment se fait-il qu’il me semble déjà si loin, flou dans la mémoire, avec des scènes qui se répètent en variations transposées d’un passage répété aux mêmes endroits, plusieurs fois; où donc est la véritable version? Je regarde mon bagage sur le quai, pourquoi est-il si modeste? Alentours mes voisins de périple sont tous vêtus comme s’ils rentraient du bureau, lui avec sa sacoche d’ordinateur et un sac de sport, elle en tenue de jogging et sac de plage, et là un autre avec des paquets tout droits sortis de boutiques branchées, mini sac de rider sur le dos. Dans ma valise, affaires de plage et trousse de toilette, une tenue estivale de rechange, des sous vêtements et un costume de soirée, je me suis équipé pour le séjour. Mais impossible de visualiser les dernières 24h, les préparatifs, probablement le décalage horaire?

Par groupes de 3 ou 4 nous sommes accompagnés vers nos bungalows, chacun sa chambre et salle d’eau, séjour commun, vue sur la baie. Un détail me trouble, parano chronique en alerte, la corbeille de fruits contient un arc en saladier des principaux?????????????????????????????????????? agrumes exotiques, mais aussi des raisins, des fraises, pas du tout commun ici… Peut-être récupérés en cabine dans l’avion ou importés? Quel avion était-ce déjà? Des images de 747 puis d’un A310, et pour finir un ATR70, et même un hélicoptère! Aucune trace de billet ni enregistrement dans mes poches, et sur mon passeport, pas de visa. Le doute s’installe.

(…) Une autre fois je vous ferai la description à la Zola si vous insistez, concernant la biodiversité du cadre, le grain fin du sable, sa pureté rare, le goût de l’eau, la lourdeur de l’air, l’exotisme des odeurs, les saveurs âpres, relevées ou doucereuses, mais maintenant, place à l’action (…).

Il est prévu de nous mettre un petit bateau à moteur à disposition pour aller visiter criques et plages aux environs. Nous prenons place dans les bungalows sur pilotis, mais lorsque je demande à emprunter le canot, cela devient bien compliqué. Je vous fait grâce de la négociation qui en version originale fait un chapitre, et finis par en obtenir un avec des conditions de carburant et des contraintes invraisemblables. Puis, lorsque je tente de m’éloigner un peu, me voilà rattrapé par un garde en aéroglisseur qui m’intime de rester « à vue ». Tous les membres du personnel ont une qualité rare dans ce genre de destination, ils parlent français et sans accent…en fait encore un point plutôt intriguant, même aux Maldives ils ont un langage bien particulier, ici ça cause gaulois comme à Paname (oui je sais ça sonne old fashion titi parigot, c’est mon coté Frédéric Dard, pets à son arme dixit Béru). Je retourne vers les quais juste après avoir eu le temps d’apercevoir, derrière le cap nord de la baie, une terre ou un monticule proche qui prouve que nous ne sommes pas tant isolés qu’annoncé.??????????????

Le soir nous sommes nourris et une sorte de soirée d’accueil est offerte, vous avez de la chance, je ne la rapporte pas ici et pourtant l’ambiance était mystérieuse voire pesante, plutôt du genre diner d’adieu et rave expiatoire (…).

Le lendemain à l’aube je décide de prendre un bateau avant le réveil des touristes et du staff. Demi surprise, notre ile est entourée d’autres ilots pas du tout touristiques. Au nord-est une sorte d’agglomération glauque, un bidonville sur pilotis et, pile au nord, une usine monstrueuse sur un autre lagon. Pas le temps de visiter, je rentre en mode alerte maximum.

Après avoir replacé discrètement l’esquif, je me dissimule dans la végétation auprès du bâtiment du staff qui commence à s’animer. Et à s’armer jusqu’aux dents.

Le massacre commence quelques instants plus tard. La plupart de mes co-voyageurs sont exécutés dans leur sommeil. Ceux qui parviennent à s’échapper sont poursuivis avec délectation dans une horrible chasse à l’homme sanglante et barbare. Balles et lames pour découper et tuer. J’ai une image bien précise de cet épisode gore, revenez lire la version longue si vous aimez ça!

Je m’éloigne sans quitter la jungle mais finis par être rejoint du dernier groupe de fuyards. Course poursuite dans le village poursuivis des tueurs, escalade de toits, plongeons dans les eaux troublées de sang sous les pilotis, et puis enfin, le quai.

A trois nous réussissons à fuir sur un hors bord.

Lorsque nous atteignons l’île de l’usine, nous découvrons une machinerie (…) destinée à faire disparaitre les corps. C’est Léo qui nous fait part de ses connaissances sur l’endroit, il est déjà venu, s’est enfui puis sans comprendre comment est revenu une seconde fois, puis une autre et ainsi de suite, sans fin. Nous apprenons alors que le staff est composé d’êtres différents; ils nous qualifient d’humains, et eux se donnent du « nous Autres ». Pour en savoir plus, nous nous habillons comme les supérieurs, c’est à dire avec des costumes anthracites prélevés sur un tas, probablement des bagages de feüz (du latin fatutus ⊕) les visiteurs et entrons dans un amphithéâtre où sont rassemblés une centaine d’Autres; une vidéo montre le processus d’élimination. Nous sommes repérés lors des questions. Fusillade. Nous nous enfuyons vers le haut de la colline où Léo évoque une possible échappatoire.

Mais là encore nous sommes empêchés.

Notre expert nous fait alors le récit d’une option improbable. En nous donnant la mort, en Eternity-Explained-God-Eternal-Jesus-Christ-Parallel-Universes-Timeless-Spaceless-Heaven-Bible-Word-of-God-Science-Pseudoscience-Life-Death-Afterlife-AfterDeath-Evidence-Discovery-How-It-Works-Infinity-Without-Endcommettant le suicide ici, nous allons faire un saut en arrière dans le temps, juste avant le départ du voyage. Et ainsi de suite autant de fois que nos corps ne passerons pas par l’usine; c’est ainsi qu’il croit avoir procédé lors des précédents retours successifs…

Nous entreprenons alors au prochain épisode sinon de sauver l’humanité, au moins lui éviter le projet d’extermination mené par les Autres…mais est-ce bien raisonnable? Méritons nous de perpétrer notre futile exploitation de la Terre, à quelle fin, pour servir quel dessein? Qui sont-ils, que sont-ils, qui servent-ils, quelle cause?

Je monte sur le toit de l’immeuble, regard vers le soleil levant, et bascule… à suivre

2 réflexions sur « Ubiquity to Eternity; timeless extermination – (V0.1) Pitch & intro »

  1. j’ai lu entièrement ton rêve ! j’adore la bonne science fiction …L’avant dernier paragraphe est très étrange et donne envie d’une suite !!

    J’aime

    1. Merci Juliette. …je vais m’appliquer à écrire la suite sans trop tarder (une de mes spécialités c’est passer à autre chose après la phase la plus plaisante de la création. ..)

      J’aime

Laisser un commentaire